L’Arabie saoudite, le nouvel Eldorado des footballeurs en retraite anticipée ?

Al-Nassr, Al-Hilal et Al-Ahli : ces clubs saoudiens alors inconnus il y a quelques temps profitent d’une mise en lumière par d’immenses joueurs. Parmi ces joueurs on retrouve le quintuple ballon d’or Cristiano Ronaldo qui a su faire profiter la saudi league pro de sa notoriété internationale. Il s’est donc imposé comme un modèle à suivre comme le témoigne le transfert du ballon d’or 2022 Karim Benzema à Al-Ittihad.


Une compétition attractive sur le plan financier et communicationnel


Le championnat du royaume d’Arabie se révèle être très juteux. En effet, on constate une certaine attractivité sur le plan financier lors des transferts. Cela se remarque particulièrement avec un joueur : Cristiano Ronaldo. Ce dernier ayant signé un contrat à hauteur de 200 millions d'euros à l'année, tout comme son ancien coéquipier à la Casa Blanca,  Karim Benzema. Carlo Nohra, l'un des dirigeants de la Saudi Pro League, confiait à l’AFP que l’objectif était basé sur la communication. Comme il le disait au micro de l’AFP : « Une limite a été fixée, oui, mais nous avons compris dès le départ que pour obtenir les joueurs de qualité dont nous avons besoin pour avoir de l’influence, nous devions dépenser plus ». On comprend ici que l’enjeu premier de la SPL est de faire profiter au championnat d’une plus grande notoriété par des joueurs qui ont brillé par le passé sur le plan footballistique.

Karim Benzeam et ses coéquipiers d’Al-Ittihad

Une compétition qui attire de plus en plus

N’Golo Kanté, Sadio Mané, Roberto Firmino, Riyad Mahrez, Neymar Jr, Edouard Mendy, tous ont dit oui à l’Arabie Saoudite. C’est un marché en évolution continue avec pour cause des clubs saoudiens qui courtisent de plus en plus les joueurs européens. Que cela soit Sergio Ramos, Marco Verratti, Yannick Carrasco ou encore Bernardo Silva, tous sont courtisés par les clubs de la SLP qui souhaitent élargir leurs effectifs. Cet engouement est tel que le marché des droits TV en a été bousculé. 

On le voit pour l’Angleterre, l’Allemagne et l’Autriche avec la plateforme de streaming DAZN qui a remporté les droits, selon le Daily Mail. Un contrat d’une saison est évalué à près de 500 000 dollars. Ces droits TV internationaux du championnat saoudien sont commercialisés par l’agence IMG. En France ainsi que pour l’Afrique c’est Canal + qui, au coude à coude avec RMC remporte le jackpot avec la diffusion de 3 rencontres par semaine. C’est principalement par la renommée des clubs Al-Ittihad, Al-Nassr, Al-Hilal ou encore Al-Ahli parmi les 18 clubs du championnat que cela a pu être permis. Il faut rappeler que ces  4 clubs appartiennent , à hauteur de 75% au Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite (PIF). D’où la possibilité de permettre des transferts qui attirent des joueurs comme le quintuple Ballon d’or CR7.

Un cadre attractif sur le plan religieux

 

C’est ce que l’ancien capitaine du Real Madrid, Karim Benzema, a expliqué après avoir quitté Madrid pour Al-Ittihad. Il avoue qu’ « en tant que musulman, c’est important de vivre dans un pays musulman » (Le Parisien). C’est dans ce sens que l’ancien international marocain Abdeslam Ouaddou, dit qu’il n’est pas surpris par les explications du Ballon d’or 2022 : « Choisir un pays du Golfe comme l’Arabie saoudite, c’est la possibilité de très bien gagner sa vie, d’évoluer dans un bon championnat et de pouvoir mêler sport de haut niveau et pratique de sa religion, notamment en période de ramadan. » Rappelons qu’à cette période, la Saudi Pro League est suspendue, une situation confortée par la proximité de la Mecque, terre la plus sainte en Islam.

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