Association métrothon : découvrir le métro autrement

Pour Wesh Culture, Nahuel 19 ans, (Bachelor en production et médiation culturelle), et Mathis, 19 ans, (Bachelor universitaire en techniques de commercialisation) nous présentent leur projet d’évènement caritatif pour ce début d’été 2023  : le métrothon.

Station cité, départ des 2 circuits © Christian Bille, Flickr


De quoi on parle ? 

Pour ceux qui sont familiers avec le principe de Barathon, le concept ne va pas vous surprendre. Sauf qu’ici, c’est avec des stations de métros que l’on coche les cases et les évènements sont un peu plus culturels que ceux de l’happy hour. 


Un évènement caritatif qui vous embarque une journée pour redécouvrir Paris, avec un groupe d’une quinzaine de personnes, grâce à deux parcours fraîchement dessinés le long des stations du métro. Choisissez votre camp, rive droite ou rive gauche, et arrêtez-vous aux stations desservies pour assister aux évènements mis en place  : concerts, ateliers de graphismes, spectacles de danse… et tout ça par de jeunes artistes qui ne demandent qu’à être découvert). 

L’objectif de l’association vise quant à lui à venir en aide aux sans-abris de la capitale. Les fonds récoltés, via les forfaits mais aussi les dons, permettront de rassembler des fonds alimentaires et d’organiser des collectes



Tracés des parcours © Compte instagram @metrothon2023

D’où ça vient ? 

Comme toute bonne idée qui se respecte : de la cuisine des contre-soirées familiales. Les deux cousins ont alors l’idée de suivre les lignes de métros parisiennes (et de s’arrêter à un bar pour honorer l’effort) pour (re-) visiter la capitale. Mais à ne pas s’y méprendre, l’idée « bancale » devient très vite un sérieux projet. 

L’année dernière, c’était le secours populaire qui leur a permis de récolter des fonds. Cette année, le statut d’association enfin acquis, la cagnotte est ouverte et l’évènement ne demande qu’à s’étendre. L’objectif est de toucher plus de monde avec des dons plus accessibles. Rappelons que l’association  cherche à mettre les jeunes au centre de l’événement caritatif.

L’évolution progressive du projet va permettre de toucher un public plus large, de récolter davantage de fonds et ainsi d’organiser des évènements encore plus dynamisants. Certes, le statut financier de la tranche étudiante n’est pas le même que ceux des autres générations, mais le but du metrothon est justement de permettre aux jeunes de s’engager dans un projet stimulant : de leur offrir une place centrale. 

Comment ça s’organise ? 

L’évènement se déroulerait en juin prochain. 

Pour participer, rien de compliqué, les organisateurs vont mettre en place un site web (à venir) sur lequel il serra possible d’acheter un forfait (le tarif reste encore à déterminer puisqu’il se fera en fonction des évènements proposés) pour suivre un des deux parcours durant la journée, mais aussi obtenir T-shirts et goodies fournit par l’association pour l’occasion. L’évènement de l’association a quant à lui vocation à devenir une expérience annuelle. 

Pourquoi s’y intéresser ? 

Parce que soutenir l’évènement, c’est encourager de jeunes artistes qui ont besoin de ce type de projet pour promouvoir leurs travaux. Parce que les organisateurs investissent beaucoup de leur temps pour faire de leurs idées une rencontre concrète, sérieuse et divertissante. Parce que c’est une occasion de rencontrer de nouvelles personnes, de redécouvrir notre capitale, et de soutenir un objectif noble. Et puis comme nous l’ont dit les deux organisateurs, c’est aussi le moyen « d’allier l’asso purement étudiante et l’asso caritative ». 

Alors si vous souhaitez découvrir Paris dans sa diversité culturelle et vous tourner vers les multiples facettes de notre capitale, n’hésitez pas à suivre le projet sur les réseaux : @metrothon2023

Que ce soit pour vous engager et les rejoindre au cœur même de l’organisation ou simplement s’inscrire pour participer à l’évènement, le projet mérite attention.

Propos recueillis par Lou Bitan

Précédent
Précédent

Il est temps pour les femmes de prendre (vraiment) le volant

Suivant
Suivant

Faudra-t-il boycotter Paris 2024 ?